Quatre astuces qui vous aideront à garder vos relations avec vos amis et proches « non-véganes » par Maria Mooney.
« Certains pourront penser que le plus difficile en devenant végane est le changement de mode de vie et d’habitudes alimentaires que quelqu’un entreprend pour éviter la cruauté envers les animaux. Mais avec toutes les alternatives et ressources disponibles aujourd’hui, vous pourriez être surpris d’apprendre que le vrai challenge qu’affrontent les véganes est en fait d’essayer de préserver les relations établies avec des amis et proches non-véganes, et de gérer la peine à les voir soutenir la cruauté envers les animaux. »
Maria Mooney est végane et coach certifié en santé holistique, assistante de recherche/rédaction pour KrisCarr. com et rédactrice pour Ecorazzi & The Vegan Woman.
La vrai difficulté quand on est végane…
« La difficulté du véganisme ce n’est pas toujours de changer ses habitudes, mais bien souvent de réaliser que probablement la plupart de vos proches resterons volontairement sourds à la réalité des animaux d’exploitation par confort. Que faire lorsque vos amis ou famille ne sont pas intéressés par les conséquences de leur consommation d’animaux ? Comment réagir quand ils refusent d’en apprendre plus sur la manière dont les animaux sont traités à des fins de divertissement, et pourtant qu’ils emmènent leurs enfants au cirque, ou montent à dos d’éléphant durant leurs vacances en Thailande ? Comment conserver les relations importantes quand vos proches ne montrent pas de compassion ou peut-être même vous moquent d’avoir choisi de vivre comme vous vivez ? Que faire quand vous souffrez en pensant aux conséquences de leurs choix ? »
Voici quatre astuces pour garder ses relations avec sa famille et ses amis non-véganes.
Guider par l’exemple
J’ai fait changer plus de personnes vers le véganisme (ou pour un régime à base de végétaux du moins) que je ne peux compter, simplement en étant l’exemple vivant des bénéfices du véganisme, ou en montrant comme la vie végane peut être appréciable et facile.
Ne prêchez pas
Souvenez-vous, le véganisme concerne la non-violence et la compassion, et nous devons essayer au mieux d’exercer notre compassion envers nos amis humains autant qu’envers nos amis animaux non-humains. Utiliser l’offensive met généralement les gens sur la défensive, et au final le résultat peut être une concentration sur la défense de ses choix au lieu d’écouter ce que vous avez à dire.
Invitez vos amis ou vos proches à essayer de super restaurants véganes ou recevez-les pour essayer un délicieux repas végane que vous aurez préparé. Le résultat visé est de diriger les autres vers une vie basée sur le végétal, alors marchez doucement. On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre mais avec du miel (mieux encore avec du sirop d’érable!).
Laissez le véganisme en dehors de certaines relations
Si vous voulez garder certaines relations, il vous faudra peut-être simplement faire connaître votre position, puis laisser votre véganisme à la porte en échangeant avec certaines personnes. Essayez peut-être de faire avec eux des activités qui ne tournent pas autour de la nourriture ou d’un potentiel conflit ou débat. Ce n’est peut-être pas idéal, mais certaines relations doivent juste être traitées avec des pincettes si vous tenez à elles. Si vous n’y tenez pas, alors sayonara !
Souvenez-vous que vous n’êtes pas né(e) végane
Je sais que c’est dur d’y repenser, mais il fut un temps où vous n’étiez pas végane. Et si vous avez été végane dès votre naissance, remerciez vos parents pour avoir été les pionniers de ce mode de vie, et considérez-vous chanceux. Nous avançons tous sur notre propre chemin de vie, et certains pourraient se préoccuper un peu tard du fait que le véganisme dans notre société moderne soit la seule vie éthique. On ne peut ni pousser ni tirer ni forcer les autres à se joindre au mouvement végane, mais nous pouvons éduquer paisiblement et montrer l’exemple dans l’espoir que leur temps viendra.
Article par Maria Mooney, traduction par Vegan France.